Emergence 2017, c’est complètement fini. C’est à Anoumou Amekudji (critique cinéma), Angela Aquereburu (productrice-réalisatrice), Emerson Ayivor (producteur) et Aymar Esse (réalisateur) qu’ a échu la tâche de récompenser les plus méritants parmi les 23 films en compétition.
Voici le palmarès de la 4ème édition du Festival Emergence :
Meilleur film fiction et Meilleure interprétation masculine : Pile à l’heure de l’Ivoirienne Mariam Doumbouya.
Le film, long de 16 minutes, raconte l’histoire de ZOKO un jeune ouvrier. Un jour, il emprunte la pinasse pour se rendre au boulot. Lors de la traversée, il tombe sous le charme du discours de ZEZE, un tradi-praticien qui vante les mérites d’un produit spécial dénommé ‘’Pile à l’heure’’. ZOKO l’achète en espérant l’utiliser avec sa nouvelle conquête, Bijou. Frustré par ses mésaventures passées, il décide de quadrupler la dose contrairement aux prescriptions de ZEZE. Malheureusement, une fois à l’hôtel, le surdosage provoque une terrible diarrhée qui l’empêche, à son grand désarroi, de concrétiser ses fantasmes. Cliquez là pour voir la Bande-annonce du film.

Meilleur film documentaire : Comme si on a plus de valeur de Clemens de Souza du Togo.
Personnellement, je pense que c’est le meilleur film du festival du point de vue histoire. C’est un documentaire de 26 minutes qui nous transporte dans l’univers des malades mentaux. Le réalisateur promène sa caméra dans les rues de Lomé et nous fait découvrir le quotidien de ces personnes que nous appelons péjorativement « les fous »

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Clemens de Souza (en chemise noire) meilleur réalisateur documentaire


Prix spécial du meilleur son destiné uniquement aux films togolais et meilleure Interprétation féminine : Brigitte du réalisateur togolais Gilbert Bararmna-Boukpessi
Dans le film, Nassiba Tchassanté interprète le rôle de la grande sœur courageuse. Ses parents sont décédés et elle doit se battre pour que son jeune frère survive à un cancer. Pour avoir l’argent nécessaire afin de le sauver, elle se propose comme mère porteuse d’un riche couple. Malheureusement, après l’accouchement elle connaît des complications et meurt en couches.
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Nassiba Tchassanté, meilleure interprétation féminine


Coup de cœur du jury : La peau de caméléon du réalisateur français Remy Jennequin
Ce film peint un militant togolais “caméléon”. Il est à la fois partisan du parti de Faure Gnassingbe et de celui de jean-Pierre Fabre. Il change de couleur et de discours mais un jour il devra choisir.
J’ai trouvé le film assez instructif et drôle avec un excellent jeu d’acteur. Mais je pense que pour un sujet aussi sensible que la politique, le réalisateur aurait pu utiliser des pseudonymes pour représenter les partis et les noms de leurs leaders contrairement au schéma qui nous a été présenté.
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Le preneur de son sur la production reçoit le prix pour Rémy Jennequin


Le prix spécial de la réalisatrice offert par l’association infos ciné est revenu à la réalisatrice malienne Hawa N’diaye pour le film documentaire L’absence.Le documentaire de 13minutes raconte l’histoire d’une jeune fille qui a souffert de l’absence de son père. Ce dernier est plus occupé par les affaires de la mosquée que par sa propre famille.
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Voilà le récapitulatif des vainqueurs de cette quatrième édition du Festival Émergences. Les Écureuils du Bénin n’ont pas eu de prix. Souhaitons leur donc bonne préparation et bonne chance pour la cinquième édition du festival qui est déjà en téléchargement.
 

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  1. […] à Lomé pour le festival émergence, une semaine de bonheur que j’avais partagée avec vous Ici. L’appel à films pour Emergence 2018, prévu pour se tenir 13 au 18 novembre prochain, est […]

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